Le scoutisme est un mouvement international. Il existe plusieurs types de rencontres internationales
« Ce que mes expériences internationales m’ont le plus apporté, ce n’est pas le fait même d’être à l’étranger. Bien que de voir les montagnes de Géorgie, les glaciers d’Islande ou encore les villes du Japon resteront de merveilleux souvenirs, ce sont les rencontres humaines qui me resteront le plus. Le fait de se retrouver perdu au sommet d’une montagne en Géorgie en train de boire un verre offert par des bergers qui n’ont probablement jamais vu d’étrangers·ères sur place sans comprendre un traître mot de ce qu’ils nous racontent, de vivre une cérémonie de clôture incroyable avec 30'000 autres personnes an Angleterre, de passer un moment avec une Belge, une Française, un Algérien et un Canadien à comparer notre façon de dire certains mots dans nos différents français au milieu d’un camp en Islande ou encore de me reposer dans la maison d’un ami scout rencontré pendant le Jamboree dans un petit coin de paradis au Japon resteront sans aucun doute des souvenirs inoubliables. Évidemment, il est possible également de faire des rencontres simplement en voyageant sans forcément participer à un événement scout. Mais en participant à un Jamboree, un Moot ou tout autre événement scout, on se rend compte que peu importe d’où l’on vient, nous partageons tous des valeurs communes et une vision du monde que l’on ne retrouve pas forcément dans d’autres voyages. »
Le MSdS met à disposition des brochures qui vont t'aider à organiser un camp à l’étranger :
« Notre camp au Canada, c'était un projet picos. Le passage qui me marque le plus maintenant, c'est les préparatifs. On s'était réparti le matériel "commun" dans nos sacs, au moment du départ tout le monde était excité et concentré. Ce voyage nous a beaucoup appris sur la préparation des projets. »
Le Jamboree est un camp international pour les jeunes âgé·es entre 14 et 17 ans. Si tu as plus de 17 ans, tu peux y participer en tant que IST (bénévole). Il a lieu chaque 4 ans.
« Durant l’année 2014, j’ai eu la chance de partir avec ma troupe au Canada pour participer pendant une semaine à un Jamboree. Cet événement était organisé par les scouts du Montréal métropolitain. Pas moins de 3000 scouts se sont réunis à cette occasion dans le campement « Awacamenj Mino », dans la région d’Ottawa : kayak, jeux, excursion à Ottawa, course d’orientation, soirées de partage, du soleil, mais aussi des trombes d’eau, … le cocktail gagnant pour un camp scout réussi et des moments mémorables. Cela étant, s’il ne fallait retenir qu’une chose, ce serait les rencontres avec les scouts québécois. Un partage enrichissant que seul le scoutisme peut offrir, à tout le moins il en fait une valeur cardinale. Le scoutisme est universel et c’est une chance de faire partie de cette belle et grande famille ! A nous de faire perdurer l’esprit scout. »
« J’ai participé à deux Jamboree, 2007 en Angleterre et 2011 en Suède, en tant que bénévole (IST). Pour le premier, je suis arrivé au tout début sur le terrain de camp et ai participé à monter les infrastructures. J’avais vraiment l’impression que c’était en partie mon camp. En Suède, j’avais comme mission de rencontrer les différentes troupes pour leur expliquer le principe du camp in camp, c’est-à-dire deux jours durant lesquels la troupe allait se retrouver dans un camp scout suédois qui avait lieu aux alentours du Jamboree. J’ai ainsi eu l’occasion de rencontrer des personnes de nombreuses nationalités différentes, en étant parfois accueilli comme un roi, et en devant souvent me débrouiller avec les mains et les pieds pour leur expliquer le concept du camp in camp. Un des souvenirs le plus marquant a été le Scouting Sunrise lors du jamboree d’Angleterre. Pour fêter les 100 ans du scoutisme, les 30'000 participants du jamboree se sont retrouvés pour le lever du soleil et chacun a joué le jeu de ne pas emmener avec soi le drapeau national mais bien le drapeau scout. »
Les organisations scoutes de différents pays organisent des camps nationaux. Il y a souvent la possibilité d'y participer en tant qu'invité·es.
« L'International Scout Camp (ISC) est un camp d'été organisé par les scouts hauts-valaisans, danois et néerlandais. C'est un camp d'environ 200-300 personnes qui a lieu environ chaque 3 ans depuis 1978. Dû à sa régularité et à son coût très abordable, il est propice aux amitiés de longue date. Personnellement, j'y ai participé en 2018 au Danemark avec nos PiCos. Mon meilleur souvenir : la "découverte" de nos voisins hauts-valaisans, c'est lors de voyage que l'on apprend le mieux à connaitre les gens. »
Le Moot est un camp international pour les routier·es âgé·es entre 18 et 25 ans. Si tu as plus de 25 ans, tu peux y participer en tant que IST (bénévole). Il a lieu chaque 4 ans, en alternance avec le jamboree.
« Le MOOT, c'est un Jamboree pour les responsables. Donc pas d'enfants, donc pur plaisir ! Le système de patrouille internationale et de tribu permet de faire des amis dans le monde entier. Mon meilleur souvenir : la partie de "slurp" à plusieurs milliers de personnes, qui prouve à quel point tout le monde est dans le même délire à travers le monde. »
« Ce qui m'a beaucoup plu, c'est d'être parti dans un autre pays pour un évènement scout. Mais aussi de rencontrer des personnes étrangères qui partagent les mêmes valeurs avec leurs coutumes. Et pour finir, ce qui m'a marqué, c'est l’organisation parce que réunir autant de personnes sans qu'il y ait de soucis, ça devait vraiment être compliqué et tout s'est bien déroulé. »
Le Roverway est un camp international pour les scout·es âgé·es de 16 à 22 ans. Si tu as plus de 22ans, tu peux y participer en tant que IST (bénévole)..
« J'ai eu la chance de partir à la découverte de la Finlande lors du Roverway 2012. C'était une expérience inoubliable, au milieu de la Laponie (et de ses moustiques, il fallait parfois marcher en mangeant pour éviter d'en avaler...). Au programme : trek, sauna, silent disco au milieu de la forêt et des moments de partage avec des scouts de toute l'Europe. »
« Le Roverway est un camp scout européen organisé pour les jeunes de 16 à 22 ans. Il a lieu environ tous les 3 ans. J'ai eu la chance de participer à la 4ème édition en Finlande. Je n'en avais jamais entendu parler et c'est un ami qui m'a proposé d'y participer. C'est comme ça que je me suis lancé dans l'aventure. Comme nous n'étions "que" 80 participant.es à venir de tous les cantons, et seulement deux Valaisans, une seule délégation de Suisse a été créée. Avant de partir, quelques réunions ont été organisées à Berne, dans un local du groupe scout de la ville. Ces rencontres ont par un premier temps permis de rencontrer les autres participant.es de Suisse, mais aussi permis de créer des groupes en fonction des différentes "sentiers" que chacun voulait découvrir durant la première partie du camp. Ça été aussi l'occasion de concevoir les différents objets de la délégation comme le foulard, le badge, des t-shirts, une veste, … Les "sentiers" sont différentes façons de découvrir la Finlande dans les premiers jours de camp. Il se nommaient "Art et Culture", "Défis", "Nature" et "Société". Dans chacune de ces thématiques, il y avait plusieurs activités différentes qui nous dispersaient à travers tout le pays. Il y avait par exemple la vie dans un camp scout à la façon finlandaise, du canoë dans les fjord, ... Pour moi ce sera randonnées, bivouac et rafting. Nous sommes partis de Suisse toute la délégation ensemble pour Helsinki. De là, nous nous sommes dispersés dans différentes parties du pays en fonction d'où étaient nos sentiers. Un jour plus tard, au moment de la cérémonie d'ouverture, nous étions mélangés avec plein de nationalités. C'est donc depuis la Grotte du Père Noël près de Rovaniemi que nous avons suivi la cérémonie d'ouverture sur écran géant, connectés tous ensemble des 4 coins du pays. Depuis là, nous avons pris un car direction le nord pour débuter à proprement parler notre "sentier" à travers la forêt parsemée de lacs. Nous étions mélangés avec d'autres pays que nous avons appris à connaître par des activités amusantes. Durant la journée, nous portions notre matériel personnel et construisions notre campement à la fin de chaque journée. Les repas étaient organisés par le camp. Durant les randonnées, le canoë et le rafting, nous avions chaque fois un guide local. Chaque soir, nous passions des heures à chanter, discuter et pleurer de rire autour d'un feu de camp. Après avoir passé quelques jours à tester les saunas, se baigner dans les lacs après les marches, nous avons rejoint tous les Rovers près d'Helsinki. Le camp se trouvait dans une forêt de conifères au bord d'un lac. Là, chaque délégation a monté son campement. C'était l'occasion de découvrir réellement l'ampleur du camp et de rencontrer tous les participants européens et quelques pays d'autres continents tous réunis pour vivre ensemble cette aventure. Chaque jour, nous profitions de multiples activités organisées par le Roverway. Elles étaient variées et proposaient soit des lieux purement récréatifs comme des toboggans aux abords du lac ou des temps beaucoup plus spirituels et réflectifs sur notre personne ou plus largement sur le monde. Chaque pays était à l'honneur et présentait ses spécialités culinaires et curiosités typiques dans des stands sur une grande avenue. Le soir, plusieurs tentes proposaient de la musique et des animations, ce qui faisait passer les soirées encore plus vite que les journées ! Après toutes ces aventures et amitiés de toute l'Europe, le camp s'est achevé. Avant de partir, la délégation suisse avait décidé de rester une semaine de plus découvrir le pays. Nous avons donc repris un avion direction le nord. Au programme, une semaine supplémentaire de randonnées, de découvertes, de saunas et de rires qui nous a conduit plus loin que le cercle polaire, là où il ne fait jamais nuit. C'est après avoir serré la main au vrai Père Noël que cette deuxième mi-temps de notre camp s’est terminée et que nous sommes rentrés chez nous. Il est impossible de décrire et de transmettre un centième des rires et des émotions que l'on vit durant un camp pareil. Du coup, le meilleur conseil que je peux vous donner, c'est de sauter sur l'occasion de faire un camp international ! »
« J’ai participé à deux Roverway, 2009 en Islande et 2012 en Finlande. En Finlande, j’ai revu des personnes que j’avais déjà rencontrées lors du dernier Roverway et lors des jamboree. On s’est liés d’amitié ! »
L’Explorer Belt est un projet de la branche Route pour les scouts à partir de 20 ans se déroulant chaque année dans un pays différent. C'est un trekking de 11 jours qui doit être réalisé en équipes de 2 ou de 3. Il s’agit de mettre sur pieds un projet unique avec d’autres scouts, de faire la connaissance de nouvelles cultures et de tester tes propres limites. L’inscription à l’Explorer Belt est en général ouverte au mois de décembre et se termine le 31 décembre à 23h59.
« Mes plus beaux souvenirs, ce sont les paysages : un matin au bord de la mer noire et le lendemain devant les glaciers à 3000 mètres. Puis restent aussi les rencontres avec les gens sur place, totalement inattendues mais avec un accueil d’une grande générosité. »
Après les cours fondamentaux
Le cours Panorama est organisé par des associations cantonales associées ou par le MSdS au niveau fédéral. A chaque cours, on trouve des participant·es venus de toute la Suisse pour que tu puisses étendre ton réseau scout au-delà des frontières cantonales. Le cours Panorama fait partie de la tradition Gilwell internationale et tu y recevras une boucle de foulard.
« Le but du cours panorama est d’élargir ses horizons et connaissances scoutes… alors quoi de mieux pour le faire qu’un cours regroupant des participant-e-s de toute les régions linguistiques de Suisse ! Voilà ce qui m’a intéressée et plu dans ce cours. J’ai pu y créer de nouvelles amitiés, développer mon réseau scout dans toute la Suisse, apporter de nouvelles activités et jeux dans mon groupe et même … apprendre à apprécier la compote de pomme avec un gratin de Spätzli. La chanson du cours panorama trilingue est un souvenir encore très présent et émotionnant de ce cours et relie les participant-e-s de toutes les éditions. »
« Pour moi, c'est LE cours scout accessible à tout le monde. Il permet de commencer à créer des échanges entre les cantons et d'ouvrir un peu sa manière de faire à d'autres scouts qui n'habitent pas très loin. De plus, il offre l'occasion de remettre en question des thématiques en étant un peu éloigné de son groupe. Le cours teinte notre idéologie de plusieurs couleurs et nous permet de ramener tout ça chez nous ! »
Après le cours panorama
Le cours Gilwell dure cinq à dix jours et est organisé au niveau fédéral du MSdS. Il est plurilingue et lie les différentes régions linguistiques de la Suisse. Le cours Gilwell est un cours apportant une reconnaissance internationale : le foulard Gilwell, la boucle de foulard et les tisons sont donc reconnus dans le monde entier.
« Le cours Gilwell est la continuation du cours Panorama. Il est chargé de traditions et regroupe des gens de toute la Suisse. La semaine de cours a traditionnellement lieu sur une île italienne, dans notre cas une petit île à côté de Venise. C'est un cours très stimulant car tous les participants et participantes ont des vécus scouts très intéressants. C'est également l'occasion de participer à un évènement scout sans trop de responsabilités et qui constituera une belle parenthèse dans votre quotidien surchargé. Mon meilleur souvenir : la veillée route, assis sur le bord de notre île à regarder les bateaux passer et à réfléchir sur mon passé et mon futur, scout et non-scout. »
« Chacun et chacune le vivra différemment, mais ce cours a eu un énorme impact sur ma vie. C'est une superbe occasion de rencontrer beaucoup de personnes investies, passionnées et intéressantes, de revivre une semaine sous tente en patrouille comme si l'on redevenait éclais, de découvrir des traditions et d'en discuter, de passer des heures à parler scoutisme et valeurs. Lors du projet Gilwell, cela m'a fait énormément de bien de pouvoir réfléchir à mon parcours scout passé, présent et futur. En plus, tout se passe dans un cadre magnifique : une semaine au bord de l'eau en Italie et un week-end sous la neige au coeur de la Suisse ! »
« Le cours Gilwell, c'est un mélange d'histoire scoute, de traditions et de renouveau. Le cours permet de rencontrer beaucoup d'anciens scouts ou d'actifs au MSdS. Il permet de revivre certains moments forts : Veillée route, excursions, etc. Il offre aussi la possibilité de se retrouver seul, de réfléchir à sa son scoutisme et son parcours. Il lie, d'une certaine manière, son futur scoutisme à tous les participants aux cours. »
« Le but du cours, c'est de parler scoutisme. Contrairement aux cours Jeunesse et Sport, où tu dois apprendre beaucoup à gérer un camp, ce cours a pour seul thème de discuter du mouvement scout. Concrètement, le cours se déroule en deux parties. La première, c'est un retour aux sources : le cours est organisé comme un camp éclais ; on dort sous tente, la cuisine se fait au feu de bois, etc. Les participant.es sont organisés en patrouilles. On part du principe qu'en tant que routiers, tu passes ton temps à organiser pour les autres, et le but est de pouvoir revivre une semaine de camp en tant que participant.e. Le cours est volontairement organisé à l'étranger afin que personne ne se sente "à la maison" mais ait l'impression de découvrir quelque chose de nouveau. La partie "technique" du cours consiste à réaliser un projet pour le Mouvement Scout de Suisse. C’est pourquoi il y a pas mal de temps entre la semaine et le dernier week-end, où on présente notre projet et où on conclut le cours. Mon cours s'est déroulé à Rimini, au bord de la mer. Durant la semaine, il y a un raid, avec une nuit sous carrés militaires. Pour l'anecdote, on est parti de St-Marin, et en dormant dans la campagne italienne, on a été réveillé par les tirs de chasseurs au sanglier qui tiraient juste au-dessus de nos tentes ! »
Il existe plusieurs centres mondiaux. Tu peux y planifier des séjours, que ce soit avec ton groupe pour participer à des activités ou en tant que bénévole. En Suisse, il y a deux centres mondiaux: Our Chalet à Adelboden et le KISC à Kandersteg.
Plus d'infos sur les autres centres mondiaux
rencontres avec des groupes de la Vallée d’Aoste et de Haute-Savoie
Et comme la Suisse est un pays très diversifié, tu peux aussi partager des expériences scoutes avec des groupes d'autres cantons romands, des scouts tessinois et suisse allemands.
Chaque association cantonale organise de temps à autre des camps cantonaux. Parfois, il y a la possibilité en tant que groupe venant d'un autre canton de participer. C'est une chouette occasion de rencontrer les scouts d'un autre canton.
« Ce qui m'a particulièrement plu, c'est l'ambiance ! Et aussi de rencontrer, discuter, partager et apprendre à connaître les traditions et rituels des différents groupes venant de partout. »
« J’étais chef de camp de Walnicie, le camp cantonal valaisan de 2016. Pour la préparation, on a pu visiter plusieurs camps d’autres cantons. Un des moments forts a été l’arrivée des participant.es après leurs deux jours de raid et la cérémonie d’ouvertur. A Walnicie, tout comme au MOVA, le camp national de 2022, c’est l’enthousiasme des participant.es et des bénévoles qui m’a le plus marqué. Au moindre problème, chacun cherche une solution. Foulard au cou, les échanges sont plus faciles, tout le monde partage les mêmes valeurs, c’est assez magique ! »
« Le camp cantonal Neuchâtelois, c’est un de mes plus beaux souvenirs bien sûr car j’y ai rencontré mon mari sur le magnifique Plateau de Diess et j’y ai découvert d’autres manières de vivre le scoutisme, par exemple les scouts des Flambeaux. Et il y avait là aussi toujours cette bienveillance et cette spontanéité comme si toutes ces personnes rassemblées font parties d’une même famille. Mais surtout, c’est tous ces magnifiques souvenirs de partage, de joies, d’amitié, d’expériences uniques et d’aventures vécues avec les autres chefs et jeunes du groupe qui ont marqué ma vie d’une façon toute particulière. »
La FFS est un festival pour les routier.es (dès 16 ans) qui se déroule sur un weekend. A côté de concerts de groupes suisses et internationaux sous les sarrasines ou le ciel étoile, tu peux profiter d'activités scoutes comme des feux de camps, des jacuzzis improvisés et des baignades en rivière. Ces dernières années, la FFS a régulièrement eu lieu en août-septembre, chaque année à un endroit différent en Suisse. .
« Partir un weekend au Pffffff(!), c’est combiner deux passions, scoutisme et musique ! Vivre un festival « à la scout », c’est vraiment inspirant, et le meilleur moment, c’est faire tourner les foulards avec le rythme de la musique ! »
« Pour la fête Folk, comme la plupart des événements scouts, c’est l’organisation, l’entraide et l’inventivité qui m’impressionne à chaque fois. C’était un événement très festif qui se passait dans la bienveillance et l’originalité. Une construction qui m’avait marquée et qui fonctionnait très bien au milieu de ce festival, c’était le sauna géant et le grand jaccuzi. »
La marche du Siech est une marche organisée par les scout·es du canton de Glaris. Tu peux t'inscrire seul·e ou avec une équipe et choisir la longueur de ta marche : 50km (dès 15 ans), 80 ou 100km (dès 16 ans). La marche est l'occasion de découvrir une autre région de Suisse, de marcher côte à côte avec des scout·es d'autres cantons et surtout, de se lancer un défi personnel. Elle se fait en partie de nuit. Les inscriptions ont lieu chaque année le 1er janvier (attention, les places partent vite).
« Trois picos et une cheffe, c’était notre équipe du Siechämarsch. Le but : marcher 50km, un gros défi personnel pour chacun·e d’entre nous ! L’entrainement de Muraz à Vernayaz était bien rigolo. La marche elle-même, en grand partie nocturne, bien plus longue et éprouvante. Je me souviens des rencontres avec les autres marcheurs, des chansons pour se motiver, et surtout, de l’arrivée à 4h30 du matin, dans cette salle de gym où chacun cherchait juste un coin pour dormir un peu, mais avant ça un grand sourire aux lèvres de tous les membres de notre petite équipe, tellement content·es d’avoir réussi le dernier kilomètre ! »
« Ce qui m'a particulièrement plu, c'est l'ambiance ! Et aussi de rencontrer, discuter, partager et apprendre à connaître les traditions et rituels des différents groupes venant de partout. »